Quel est l’intérêt d’aller sur le terrain pour prescrire en sylviculture?

Mardi, 10 janvier 2017- 7h30 à 9h00 dans la salle 2320-2330 du pavillon Gene-H-Kruger sur le campus de l’Université Laval

 

Guy Lessard1

M. Guy Lessard, ing.f., M.Sc.
Directeur sylviculture et aménagement durable des forêts
CERFO

Prescrire est l’apanage de l’ingénieur forestier ou du Registered Professional Forester. Or la manière de procéder varie beaucoup: par exemple, sur de grands territoires privés aux États-Unis ou sur certaines forêts publiques ontariennes, le forestier responsable passe 80% de son temps sur le terrain à faire les prescriptions sylvicoles, Par opposition, au Québec, le fonctionnaire responsable doit annuellement préparer plusieurs centaines de prescriptions et a rarement le temps d’aller voir la forêt. Par ailleurs, toute une panoplie d’outils sont mis à sa disposition, cartographie, compilation de données dendrométriques ou financière, visualisation en 3D, plus récemment le Lidar et bientôt l’imagerie multi-spectrale satellitaire. Mais l’étendue des données des données demeure toujours aussi étourdissante.

Quelle est la place alors pour la visite terrain? Lors de la conférence, une étude de cas sera utilisée pour y répondre. Prescrire sans voir le patient, vous en pensez quoi ? Imaginer la page titre de votre quotidien préféré...

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Les « Café conférence forestier » sont une présentation de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec , de l’Institut forestier du Canada et de l’Association des étudiants gradués en foresterie de l’Université Laval et s’inscrivent dans le cadre du Programme de formation continue de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec.